Les stats du match de ce soir selon Opta.
Les stats du match de ce soir selon Opta.
C'est Didier Deschamps qui résume mieux ce match "On a été laborieux face à une une équipe qui a été valeureuse jusqu'au bout". En effet, l'OM a dû attendre la 85ème minute pour voir les phocéens revenir au score par Valbuena, décidement très en forme en cette fin d'année. Dans un match où les lorientais ont étés réduits à 10 dès la 33ème minute, où l'OM était "minable" selon Pascal Praud, l'Olympique de Marseille n'a pas réussi à prendre le jeu à son compte. Et ce qui devait arriver arriva. Cristian Gourcuff fit entrer Eméghara à la mi-temps et ce même Eméghara élimine d'abord N'Koulou puis Mandanda avant de marquer dans un but vide.
La révolte marseillaise arriva (enfin !) alors après ce but.. Valbuena, sur une passe de Jordan Ayew, ajusta son ballon en dessous de la barre à la 84ème minute. "Splendide" selon le reporter d'om.net sur place. Le but est contesté par les lorientais et Didier Deschamps, en conférence de presse, avouera aux propos des lorientais " Je comprendre leur colère, ils menaient jusqu'à 5 minutes de la fin. A leur place, je serais aussi déçu". 2 minutes plus tard, c'est Loic Rémy qui trouve la barre. Romao est alors exclu pour Lorient. A 9, les bretons n'arrive pas à canaliser l'élan marseillais et à la 95ème minute, sur un coup-franc de Mathieu Valbuena, Benoît Cheyrou ajusta une tête dans la lucarne d'Audard ! L'OM s'impose 2-1 "avec les tripes". Didier Deschamps, lucide concèdera en conférence de presse "Je pense qu'on est capable de mieux maîtriser notre sujet.". L'OM affrontera mercredi Nancy à Marcel Picot "On a encore un match dans 3 jours à Nancy, ce sera une bataille, comme d'habitude."
Arthur Massot
L'avis de Didier Deschamps : "On a pas maîtriser face à une équipe qui était plus en jambes, on a été meilleurs en 2ème mi-temps mais ils étaient aussi 10. (Arthur Massot)"
"On est très heureux car le scénario nous sourit. On renverse une situation très compromise jusqu'à la 84e minute. On n'a pas maîtrisé notre sujet face à une équipe largement supérieure à celle que j'avais vue contre Lyon. On a été laborieux, avec trop de lenteur dans les transmissions, face à une équipe bien en place. On a eu ces quinze minutes de folie en fin de match, c'est bien d'y croire jusqu'au bout mais il ne faut pas qu'on rêve non plus. Si chaque fois ça tourne comme ça, tant mieux, mais je voudrais qu'on maîtrise mieux notre sujet. (source France Football.fr)"
L'avis de Cristian Gourcuff : "On est volé, il y a beaucoup d'amertume, de frustration et de colère. A onze contre onze, on leur posait des problèmes. L'expulsion de Koné vient changer les choses. L'arbitrage fait la différence. Il y a beaucoup d'amertume d'être volé, puis de voir deux cartons rouges. Romao n'a pas insulté l'arbitre. On perd en plus deux joueurs (pour carton rouge, ndlr) pour le prochain match. Dans les remontées de balle, on a été assez tranchant. (source : France Football.fr)" .
Plus d'infos dans les jours à suivre...
Les supporters présents au Vélodrome ont pû s'apercevoir que 2 pylones blancs ont faits leurs apparitions. Cette nouveauté s'explique par les travaux pour installer un toit au Vélodrome d'ici 2014. Ces deux pylones seront l'armature du futur toit. Quand le toit sera posé, ces pylones seront enlevés.
André Ayew a été élu meilleur joueur africain de l'année 2011 par la BBC. Le ghannéen, suspendu a reçu son trophée des mains d'Abedi Pelé, son père, ancien joueur de l'OM juste avant l'échauffement de ses coéquipiers. Il a ensuite montré son trophée au public sous les acclamations du Vélodrome.
André Ayew a dominé Javier Pastore dimanche soir.
Loïc Rémy a inscrit le premier but du match.
Les marseillais saluent le public après le match.
Le classement après ce match.
Les articles de journaux lundi matin
Il faudrait que Leonardo dise à son voisin de gauche de ne plus l'accompagner lors des déplacements. Car quand son voisin de gauche, en l'occurrence le président du club Nasser Al Khelaifi, vient voir jouer son équipe, celle-ci n'est vraiment pas brillante. Après le nul indigeste à Bordeaux (1-1), les Parisiens ont rendu une pâle et inquiétante copie à Marseille (0-3). Cette défaite est fâcheuse pour Paris, qui reste sur trois matches sans victoire et surtout deux défaites après la claque contre Nancy (0-1). Et il laisse le trône de leader à Montpellier. Le club de la capitale vit des heures troubles en ce mois de novembre, celui de l'habituelle crise... Egalement en pleines turbulences, Marseille s'est quelque peu rassuré en remportant logiquement un match qui vaut dans sa situation bien plus que trois points. Cela lui permet en tout cas de se maintenir dans la première moitié du classement (9e), alors qu'un revers aurait eu des effets désastreux pour l'OM d'un Deschamps en souffrance.
Premier acte : Paris a été cueilli à froid. Sur un centre précis d'Azpilicueta, Rémy, qui était muet depuis trois matches, a de la tête placé le ballon au pied du montant gauche de Sirigu, un poil trop court (9e, 1-0). C'était la première étincelle du match. Elle a embrasé le Vélodrome, cratère sous tension. Mais le héros de ce début de partie a fait long feu. L'international français, remplacé par Jordan Ayew (32e), a quitté prématurément la pelouse «dégoûté», la cheville droite en vrac. Pendant longtemps, Paris a été incapable de créer du mouvement et des décalages. Il s'est heurté à un épais rideau provençal, à la rigueur toute retrouvée.
Les débats ont été tendus et les coups bas ont volé. La nervosité était plus que palpable, parfois même entre joueurs du même camp. N'est-ce pas, Sakho et Nene ? Paris a tout de même dominé la première période mais de manière stérile. Seule une frappe de Sissoko des 20 mètres a mis en danger un Mandanda sauvé par son poteau (35e). Dans la froideur d'un Vélodrome en travaux, Antoine Kombouaré ne s'est pas défilé. Voyant son équipe incapable de prendre le dessus, le Kanak a tenté un coup de poker en sortant à l'heure de jeu Gameiro et Pastore, invisibles et remplacés par Erding et Bodmer. Une tentative vaine. Car dans les secondes qui ont suivi, Amalfitano a mis en orbite l'OM en mystifiant Lugano (65e, 2-0). Paris était coulé. Et André Ayew a enfoncé le clou à sept minutes de la fin de la tête (83e, 3-0). Il reste désormais six matches - avant la trêve hivernale - à Kombouaré pour redresser la barre. Sinon, le voisin de gauche de Leonardo pourrait être tenté de faire du ménage sur le banc.
David MICHEL/L'Equipe.fr
En raison d'un problème technique, nous n'avons pas pu transférer les photos sur cet article, nous vous les rendrons dès que possible dans un prochain article.
L'équipe alignée par Didier Deschamps avait des allures... offensives ! (Document FOOT+/Al Jazeera)
Alou Diarra a inscrit un but important, celui de victoire, celui qui permet à l'OM de se placer dans la
première partie de tableau du championnat après avoir longtemps été dans la deuxième. (Photo MAXPPP)
L'OM a reporté samedi dernier son match de championnat face à Dijon grâce à un but d'Alou Diarra. L'OM menait 2-0 à la mi-temps avant de se faire rejoindre à 2-2. Prochain match à Arsenal.
Impérative, la victoire face à Ajaccio a été obtenue. Et l’OM y a mis la manière face à une formation corse certes assez faible mais qui aurait pu couler très profondément sans son gardien Mexicain Ochoa, auteur d’une quinzaine d’arrêts dans le match dont un penalty. Devant un Vélodrome en grève d’encouragements mais qui a quand même peu à peu retrouvé le sourire au fil des minutes, les Olympiens ont entamé leur rachat, à l'image d'André Ayew, brillant et auteur d'un doublé, qui saluait les virages la main sur le blason à chaque but. S’ils boudent encore, les supporters n'ont pu s'empêcher d'applaudir au coup de sifflet final. C'est un début.
Avec ce deuxième succès de la saison en Ligue 1, les Marseillais remontent ainsi en 12e position au classement. Ils se sont aussi rassurés offensivement et dans le jeu avec un autre système et retrouvent notamment une différence de buts qui n’est plus négative (0). Autant de points positifs dont ils devront se nourrir dans les prochaines semaines pour commencer enfin à enchaîner lors de prochains rendez-vous plus «abordables» en championnat (Dijon, Nice).
Car après avoir annoncé de possibles changements, Didier Deschamps surprenait son monde en alignant un 4-4-2 «à l’ancienne» ce samedi. Deux milieux centraux (Cheyrou, Amalfitano), deux excentrés (Valbuena, A. Ayew) et une doublette Remy-J. Ayew en attaque. Etonnant et plus utilisé depuis un moment chez les Olympiens. De fait, Lucho et Diarra restaient sur le banc mais le second entrait en jeu par la suite pour retrouver un 4-3-3 dans les 20 dernières minutes.
Enorme Ayew, auteur du doublé
Un système d'abord en 4-4-2 donc qui avait le mérite d’offrir pas mal de possibilités offensives. Ils ne s’en sont pas privés. Le jeu d’attaque était au rendez-vous. De bonnes intentions d’abord contrariées par un Ochoa parfait trouble-fête. Le gardien de l’ACA jouait son rôle à fond dans son style si caractéristique. Sur la tête d’A. Ayew (2e), la belle volée de Remy (7e), la frappe croisée de ce dernier après un beau mouvement (15e)… Un festival de parade en tout genre qui devenait vraiment inquiétant quand le Mexicain se mettait à sortir un penalty ! Maire touchait le ballon de la main dans la surface mais A. Ayew voyait sa tentative puis sa tête sortie dans la foulée par Ochoa (20e) ! D’autant qu’entretemps, Cavalli avait touché la barre sur un lob après une sortie mal négociée de Mandanda (15e). Le scenario cauchemar se dessinait ? A. Ayew voyait encore un missile dévié par le gardien corse (25e) puis le ciseau de Fanni sorti de la tête par Lippini (26e)... Mais, heureusement, le portier bondissant était trop seul pour tenir plus longtemps. Quand sur une longue touche d’Azpi, l’aile de pigeon de Jordan Ayew trouvait son frère André qui reprenait du droit (1-0, 30e). Pas encore assez toutefois pour dérider le Vélodrome, ça allait venir.
Il y avait déjà bien plus d’enthousiasme après le doublé du Ghanéen. Sur un centre de Valbuena, il piquait sa tête à merveille au deuxième poteau (2-0, 49e). Ce matelas de deux buts en poche, les Marseillais pouvaient continuer sereinement leur travail de sape sur les buts ajacciens avec la lourde frappe de J. Ayew boxée par un gardien corse bombardé (54e). Beaucoup plus "peinard" à l’autre bout du terrain, Mandanda était décisif quand il le fallait en gagnant son face à face avec Ilan (71e). Amalfitano (71e) puis Gignac (79e) se heurtaient encore au dernier rempart de l'ACA et c'étaient bien des encouragements qui s'élevaient des tribunes sur chaque attaque. Parions que dès mardi contre Lens en coupe de la Ligue, il y aura encore du mieux.
Texte : om.net
Photos : Yannick Parienti
Face à Toulouse à Albi ce samedi (19h), l'OM effectuera un match amical qui viendra conclure le stage à Saint-Jean-de-Luz. Les questions autour de cette rencontre.
Si le résultat importait peu face aux Girondins mardi à Dax (1-2), la principale leçon fut, qu’avec son nouveau visage, l’OM doit intégrer les rouages d’une équipe comme Bordeaux qui a très peu changé de visage cet été. «Il y a un décalage par rapport aux automatismes et au vécu des Girondins, commentait Didier Deschamps ce vendredi, Lolo (Blanc) a ses joueurs depuis 2 ou 3 ans et ça n’a pas de prix. Au niveau de la maitrise collective, Bordeaux est une référence dans le championnat de France.» Une fluidité que les Olympiens vont devoir renforcer au cours des trois prochaines semaines. Le coach l’a vu par intermittence et il attend désormais plus de régularité à ce niveau : «Je l’ai vu par bribes et par périodes, j’aimerais le voir avec plus de continuité dans la maitrise du jeu et dans la complémentarité.»
Sur le plan physique, le lourd travail effectué en Pyrénées-Atlantiques aura son effet à terme et les coups de pompes sont logiques. «On a récupéré après le match et il y a eu une grosse séance jeudi matin. Ca va forcément laisser un peu de traces mais je serai vraiment inquiet si équipe était bien physiquement» remarque l’entraîneur olympien avant d’affronter le TFC.
«Ce match entre dans la continuité et devra permettre de répartir du temps de jeu avec les derniers arrivés et d’être toujours en configuration match pour travailler.» Pour le coach, le match face à Toulouse entre toujours dans la préparation même s’il reconnaît qu’on se rapproche «chaque fois un peu plus de l’échéance du 8 août» et le premier match à Grenoble.
Concernant le onze aligné à Albi, s’il annonce que «certains rejoueront mais il y aura une équipe différente de celle de mardi (contre Bordeaux)», la mise en place tactique de vendredi soir a laissé entrevoir la même équipe que celle qui avait débuté contre les Girondins à l’exception de Bocaly à droite. Mais cela ne garantit en rien qu’il en sera de même samedi. Au niveau du système, le 4-3-3 devrait être reconduit, «en changeant les joueurs mais pour garder des repères. Il vaut mieux maitriser quelque chose et on est loin de le maitriser» précise Didier Deschamps.
Actuellement en pleine préparation, le récent quatrième du championnat de France reste sur deux résultats positifs en matches amicaux avec un succès sur Bordeaux (1-0) et un nul face à Montpellier (2-2). Si les Toulousains ont réussi pour l’heure à conserver le meilleur buteur de L1, André-Pierre Gignac, ils sont perdu Cédric Carrasso remplacé par l’ancien manceau, Yohan Pelé. Mais voilà, et c’est bien le problème, Toulouse compte actuellement beaucoup de blessés. La recrue portugaise Machado est bien là mais des éléments comme Pelé, Mbengue, Larsen, Cesar ou Fofan sont sur le flanc. Le coach Alain Casanova annonce : «Il faut préparer ce match de manière différente en se montrant notamment très costaud au niveau de l'engagement. L'OM est une équipe difficile à manoeuvrer, qui a densifié son potentiel athlétique et qui est très performante dans le jeu sans ballon et dans la percussion.»
Ce blog a été modifié pour la dernière fois le vendredi 27 janvier 2012 à 22h44
L'OM a de l'avenir. Dans la NextGen, l'équivalent de la Ligue des Champions mais pour les U19, les phocéens ont dominés Aston Villa en s'imposant 2-1 grâce à Gadi et Omrani après prolongations. Et ces "minots" affronteront... l'Inter en demi-finale comme les grands. Pour ce qui est de ces "grands", ils affronteront Rennes demain soir.