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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 20:17
Dimanche, Steve Mandanda retrouvera son club formateur, Le Havre, où tout a commencé pour lui. Témoignage du gardien olympien et de ceux qui l'ont connu à l’époque.

http://s.om.net/om/image/article/illustration/xg/293/58413.jpgIl semble loin ce mois de juillet 2007 quand un certain Steve Mandanda débarquait quasi-incognito au stage de Divonne-les-Bains pour rejoindre les Olympiens. Timide, il annonçait à OM.net venir «pour franchir un palier». Quatre ans et demi plus tard, son ascension est toujours aussi exponentielle. Difficile même de dire jusqu’où il va aller mais c’est déjà une autre histoire. 
Car, avant tout cela, le nom de Mandanda était surtout connu des initiés. Un gardien prometteur qui venait d’essuyer un refus d’Aston Villa estimant qu’il n’avait pas le niveau (ils doivent encore s’en mordre les doigts). Oui, le portier n’avait alors que 22 ans et sortait de deux saison pleines en L2 après avoir gravi les échelons un à un. Aujourd’hui entraîneur des gardiens de l’OM, Nicolas Dehon arrivait au HAC en provenance de Troyes en 2004 et découvrait alors un garçon «attachant», bourré de«talent et de potentiel» mais barré par le vétéran Vencel et son second Blondel. Ils ne résisteront pas à l’éclosion d’Il Fenomeno. Un premier match en coupe contre Quevilly et «un but bizarre sur une passe en retrait de Digard» encaissé et une élimination puis le fameux premier arrêt qui a tout lancé. «Face à Valenciennes, une belle parade avec un peu de réussite sur un coup-franc. C’est là que sa carrière a démarré» se souvient ainsi Dehon qui a «accompagné» cette naissance.

Mandanda : «Un club et une ville qui ont compté»

C’est ainsi dans le club doyen et à Jules-Deschaseaux que Steve découvrit la vie de footballeur professionnel. Une période qui l’a forcément marqué au fer rouge et comme beaucoup d’Olympiens passés par la filière havraise (Niang, Diawara…) il en conserve une pensée ému avant le 16e de finale de coupe au Vélodrome dimanche : «J’en gardehttp://s.om.net/om/image/article/illustration_s/g/231/46154.jpg d’excellents souvenirs. Sur le plan professionnel en tant que footballeur mais dans ma vie aussi. Que ce soit le Havre, la ville, ou le HAC, le club, je n’en garde que de très bons souvenirs. J’ai connu la L2, j’ai connu Nicolas Dehon et énormément de monde dans ce club qui a compté pour moi. Je ne vais pas en citer un en particulier pour ne pas en oublier mais  c’est vraiment un plaisir pour moi de retrouver le HAC.»
Dimanche, sa route croisera notamment celle de Johnny Placide, son «petit frère»en Normandie, portier passé par l’équipe de France Espoir qui a déjà commencé à envoyer les textos à Steve et Nicolas Dehon : «On n’a pas trop parlé du match, on aura le temps de discuter tranquillement à la fin. C’est un réel plaisir de jouer face à lui, je l’ai côtoyé durant pas mal d’années» prévient-il.  
Après avoir déjà affronté son club formateur avec l’OM en 2008-09 (deux victoires en L1), le gardien marseillais ne fera pas dans les sentiments dimanche. D’autant que la compétition fait partie de ses objectifs persos : «C’est un club que j’apprécie beaucoup et je souhaite qu’il monte en L1 mais j’espère quand même qu’on passera.  Je tiens énormément à la Coupe de France car c’est le seul trophée national que je n’ai pas gagné ici. J’ai envie de passer.» Ca ne devrait pas l’empêcher de penser un instant aux entraînements acharnés au centre d’entraînement de Saint-Laurent, lieu de la genèse d’Il Fenomeno

 

Emmanuel Jean (om.net)

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Ce blog a été modifié pour la dernière fois le vendredi 27 janvier 2012 à 22h44

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