A partir de demain et jusqu'au 25 février, l’OM va jouer la bagatelle de huit matches dont certains seront décisifs pour la suite de la saison. Le point en trois questions décortiquées par OM.net.
L’OM en a - presque - fini avec un mois de janvier rythmé (5 matches avec Rennes à jouer demain), il va s’attaquer à du très chargé à partir de dimanche et le match à Rennes justement. Dés demain au Stade de la Route de Lorient au
25 février et un match à Francis-Le Blé à Brest, les Olympiens vont jouer la bagatelle de 8 matches en un mois. Et il va y avoir de sacrés rendez-vous dans le lot entre chocs de L1, demi-finale de coupe de la Ligue, 8e de finale de coupe de France à Bourg Péronnas, de Champions League contre l’Inter… Ouf, il y a de quoi faire et plusieurs questions se posent :
>L’OM doit-il tout jouer à fond ?
Engagés dans quatre compétitions, les Marseillais ont donc un calendrier chargé. Si certains diront qu’il faut «lâcher» une épreuve, ce n’est vraiment pas dans la mentalité de cet OM et de son coach qui martèle depuis toujours «jouer toutes les compétitions pour les gagner.» Pas question donc de se concentrer plus sur tel ou tel match même si la L1 reste l’épreuve sans laquelle rien n’est possible.
Et avoir un agenda plein peut aussi avoir d’autres avantages. «Quand on est joueur de foot on préfère jouer des matches de haut niveau plutôt que s’entraîner. Quand il y a des matches tous les trois jours, il n’y a quasiment plus d’entraînements et il vaut mieux faire des matches avec de la pression. A l’étranger ce sont toujours les mêmes qui jouent, note ainsi l’ancien Olympien Bernard Bosquier, on peut parler de fatigue nerveuse mais pour les joueurs c’est excitant de participer à des matches importants.» Jouer pour s’entretenir et garder tout le monde concerné.
>Va-t-il falloir «faire tourner» ?
Forcément, les organismes vont être lourdement sollicités dans les semaines à venir. Avec quatre absents partis à la CAN (les Ayew, Diawara, Kaboré) qui reviendront au mieux début février et au pire quinze jours plus tard, l’absence de Gignac et celle de Mbia, Didier Deschamps n’aura pas vraiment beaucoup d’alternatives. «Le groupe est réduit mais je ne veux pas faire des choix. J’en ferai peut-être plus tard… A partir du match contre Rennes, on va enchaîner les rencontres tous les trois ou quatre jours, je serai amené à faire des choix» lâchait-il ainsi après la qualif’ face au Havre. Si Cheyrou et Morel ne devraient pas tarder à revenir aux affaires, il n’y a finalement que le match de coupe à Bourg Péronnas qui pourrait permettre de faire souffler certains. Et de donner leur chance à des éléments comme Sabo ou Omrani comme on a pu le voir dimanche au Vél’. C’est aussi le lot des grosses écuries comme en témoigne Bernard Pardo : «Toutes les grandes équipes jouent tous les trois jours quasiment tout le temps. Sauf grosse blessure, c’est toujours un groupe de 14 joueurs qui jouent.»
>L’OM joue-t-il déjà sa saison ?
S’ils ne jouent pas leur saison en février, les Olympiens en sauront forcément plus sur de quoi sera fait leur avenir après le match à Brest à la fin du mois. De fait, les deux matches en coupes nationales livreront automatiquement leur verdict et le match aller de Champions League contre L’Inter conditionnera évidemment le retour à Giuseppe Meazza. Quant à la L1, les matches à Rennes (demain) et contre Lyon (le 5/02) peuvent permettre de prendre six points sur deux concurrents au classement. Importants donc comme le seront les rendez-vous moins «glamour» à Evian TG, contre Valenciennes et à Brest. Bref, il y a du pain sur la planche.
Emmanuel Jean (om.net)